Portrait d'Eléonore d'Autriche par Jean Clouet Le
Portrait d'Eléonore d'Autriche par Jean Clouet
Le portraitiste français a représenté la reine à son arrivée en France. Elle est encore habillée à la mode de son pays.
Le second portrait la représente dix ans plus tard environ. Elle est coiffée à la mode française.
Source : Rmn (Chantilly, musée Condé)
Source : Rmn (Chantilly, musée Condé)
Portrait d'Eléonore d'Autriche par Léonard Limosin
Eléonore fut une reine délaissée. François Ier la considérait comme la soeur de son ennemi. Il n'avait accepté ce mariage que pour l'établissement de la paix. La placidité de son épouse et la banalité de son physique ne pouvait que l'amener à entretenir d'autres femmes.
Eléonore fut toujours traitée avec la dignité de son rang mais pendant les dix-sept ans de son séjour à la cour de France, elle fut une reine très isolée.
Elle n'eut pas d'enfants de cette union et François Ier ne chercha pas spécialement à en avoir, ayant déjà eu sept enfants de son premier mariage.
Source : Rmn (Ecouen, musée national de la Renaissance)
Secundus liber tres missas continet
Il s'agit d'une gravure qui représente la participation de la famille royale à la messe. Face au roi se tiennent agenouillées les filles et la soeur du roi. Eléonore est représentée en haut de l'image en position dominante. Elle se distingue par son costume.
Source : Atlas de la Renaissance, Brepols, 1993 (Vienne, Osterreichische Nationalbibliothek)
Bibli. : Annemarie Jordan et Kathleen Wilson-Chevalier, «L’épreuve du mécénat: « Alienor d’Austriche », une reine de France effacée ?», dans Patronnes et mécènes en France à la Renaissance (sous la direction de WILSON-CHEVALIER), Saint-Etienne, Publications de l'Université de Saint-Etienne, 2007