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Les Derniers Valois

30 avril 2007

La reine-mère


Catherine_Medicis_Pilon_LouvrePortrait en médaillon de Catherine de Médicis réalisé par Germain Pilon vers 1573-1575

Le portrait est assez peu flatteur et ne reflète pas l'optimisme coutumier de Catherine de Médicis, quoiqu'en berne depuis la reprise des hostilités en 1567 et 1568.

Les Français n'ont pas saisi l'occasion que la régente leur a donné pour se réconcilier. Contrainte d'abandonner sa politique de concorde, Catherine de Médicis dut se rabattre sur une politique plus violente et radicale. Ce fut le massacre de la Saint-Barthélemy, un évènement imprévisible, mais impardonnable. Une vague sans précédent de pamphlets, d'écrits haineux et de menaces de mort allait s'abattre sur la reine. Pour la reine, les années 1570 constituent la période la plus difficile de sa vie, la plus contestable aussi.

Source de l'image : Agence photographique de la Rmn (Paris, musée du Louvre)

 

Catherine_de_Medicis_kunstmuseumbasel_Kunstmuseum BaselPortrait de Catherine de Médicis réalisé à partir des années 1570

Le modèle reste le dessin de Clouet, mais l'habit a été mis à la mode du temps. La reine porte une fraise complète qui fait le tour du cou, et qu'il cache de toute sa hauteur.

Source de l'image : (Bâle, Kunstmuseum)

 

 

 

 

 

 

PCatherine de Medicisortrait gravé par Jerôme Wierix à partir d'une oeuvre du peintre Marc Duval1 réalisée en 1579

C'est une estampe de très belle exécution qui représente la reine à mi-corps, sur un fond de paysage et de colonnes antiques, les mains posées sur un livre.

L'image renouvelle le portrait de la reine, en adaptant son costume aux tendances des années 1570 : la collerette godronnée est plus large et épaisse, les manches sont en gigot et sous l'influence du maniérisme et de la mode en vogue, le voile de la reine devient une conque formant au dessus des épaules, un arc de cercle qui donne l'aspect d'une voile de bateau soufflée par la brise.

Le portrait donne une image paisible de la reine. Il tranche avec le désarroi qui l'habite au milieu de la décennie (recrudescence de la guerre civile, attaque virulente des pamphlets contre sa personne, décès de son fils Charles et de sa fille la duchesse de Lorraine, changement de roi, changement de gouvernement et de méthode de gouvernement, apparition d'une nouvelle reine en la personne de Louise de Lorraine et nouvelle redistribution à son désavantage des postes de la cour).

Source : (Londres, British museum)  ou (Paris, BnF)

Catherine dessinCatherine par RabelCatherine par Thomas de Leu

Le portrait a servi de modèle à plusieurs graveurs dont Rabel et Thomas de Leu (ci-contre) et à la tapisserie des Valois (ci-dessous).

Source : Gallica (Paris, BnF) ; Gallica (Paris, BnF) ; A. Jouanna (et al.), Histoire et dictionnaire des guerres de religion, R. Laffont, 1998, p.133(Paris, BnF)

 

 

Henri de Navarre, Catherine de Médicis et Marguerite de Valois, extrait de la tapisserie des ValoisPortrait de Catherine de Médicis sur l'une des tapisseries des Valois.

La reine-mère est représentée accompagnée de sa fille Marguerite et de son gendre le roi de Navarre, Henri de Bourbon, chef protestant et futur roi Henri IV.

Les personnages sont représentés en pied sur une tapisserie représentant le spectacle d'une bataille comme il s'en faisait souvent à la cour.

Comme chacun sait, le mariage de Marguerite et de Navarre, symbole de la réconciliation entre catholiques et protestants fut terni par le bain de sang de la Saint-Barthélemy (1572). Le roi de Navarre fut contraint de revenir à la religion catholique et resta à la cour en surveillance durant trois ans.

Navarre vivait avec sa belle-mère en bonne intelligence. Chaque matin, il assistait à son lever et l'accompagnait ensuite parfois dans les différents moments de la journée. Leurs relations étaient ambigues. Navarre craignait l'emprise de sa belle-mère sur son jeune esprit et Catherine craignait de voir ce prince s'enfuir de la cour et rallumer le flambeau de la guerre, ce qu'elle voulait éviter à tout prix. Dans une monarchie encore fragilisée par les potentats locaux hérités de la société féodale, Navarre était pour la royauté française un frondeur potentiel qu'il fallait maîtriser.

Le tournoi, tapisserie des Valois (Florence)La division politique de la cour obligeait Navarre à prendre parti du côté des Malcontents (contre Catherine et le roi de Pologne, devenu ensuite Henri III) et à la fin de l'été 1576, il parvint à s'enfuir de la cour. Dès lors, Catherine ne cessera de chercher à le faire revenir.

En 1578, elle entame un voyage à Nérac, sa capitale, où elle entend lui rappeler ses devoirs familiaux et conjugaux. Elle réussit - temporairement pour quelques années- à le réconcilier avec son épouse Marguerite (avec qui il s'était fâché). Les retrouvailles se font autour de somptueuses festivités. Selon toute vraisemblance, le portrait de groupe représenté sur cette tapisserie, illustre cette réconciliation familiale. Catherine parvient même à convaincre Navarre de revenir à la cour, du moins le croît-elle. Les vicissitudes de la vie politique, l'inconstance du roi et ses divergences de vue avec sa belle-mère auront raison de ses promesses. Par la suite, leurs relations ne feront que se détériorer. Catherine reverra son gendre encore deux fois ; en 1582 et en 1586.

Dans les tapisseries des ValoLa reine en litière, extrait de la tapisserie des Valois, le voyageis, Catherine de Médicis apparaît à plusieurs reprises en arrière plan, dans le décor.

Dans la tapisserie du Voyage, elle est représentée en train de voyager dans sa litière, accompagnée d'une suite impressionnante. Catherine de Médicis était une grande voyageuse. Toujours accompagnée de ses dames et ses filles et se transportant toujours en litière, elle n'hésitait pas à se porter au devant de ses ennemis pour négocier la paix.

Elle est également représentée entourée de sa cour dans la tapisserie des ambassadeurs polonais qui illustre la fête donnée en 1573 au jardin des Tuileries à l'occasion de la venue très remarquée de ces émissaires. Source : Scala archives (Florence, musée des Office

La reine et sa cour, extrait de la tapisserie des Valois, l'ambassade polonaise

Source : Wikimediacommons (Florence, musée des Offices)

 


Notes

1. Voir la notice biographique rédigée par A. Zvereva.

Article modifié en août 2012

 

Article modifié en août 2012

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30 avril 2007

La reine régente


Catherine de Médicis, BnFPortrait de Catherine de Médicis réalisé vers 1560

Le 10 juillet 1559, Henri II meurt après avoir été blessé au cours d'un tournoi. Catherine de Médicis devient veuve et revêt les marques vestimentaires traditionnelles du deuil : le voile et la couleur noire. Heurtée par la mort d'un mari qu'elle aimait, elle decide de ne plus jamais les quitter.

Ce dessin qui marque l'une des étapes majeures de la vie de la reine est très important, car c'est celui qui va servir de modèle à la réalisation de son nouveau portrait officiel.

Catherine de Médicis, Saint PetersbourgCatherine de Médicis, BnF

 

 

Source : Rmn (Paris, BnF) ; (Saint Petersbourg, musée de l'Ermitage) ; (Paris, BnF)

Henri II et Catherine par Antoine CaronA la même époque, Antoine Caron dessine le portrait du couple royal. Il s'agit d'une ébauche pour la réalisation d'une tapisserie. Le dessin est remarquable. Son objet consiste à immortaliser l'alliance matrimoniale de la reine avec Henri II et de légitimer sa présence au sein de la famille royale (voir un commentaire intéressant sur le site du Louvre).

Les portraits du couple royal Henri II-Catherine de Médicis sont inexistants. Comme le dessin de Caron, ils sont généralement posthumes (voir le portrait d'Anet).

Source: Rmn (Paris, musée du Louvre)

 

Catherine de Médicis par Francois Clouet, musée CarnavaletPortrait de Catherine de Médicis peint par François Clouet

A l'avènement de Charles IX, son fils âgé de dix ans, Catherine de Médicis prend le contrôle du gouvernement et se fait nommer régente de France.

Son portrait officiel, peint par François Clouet, est rapidement recopié et diffusé aux quatre coins du royaume de France et d'Europe. 

Source : (Paris, musée Carnavalet)

 

 

 

 

 

 

 

Catherine de Médicis, musée CondéCatherine (Chaumont)Catherine de Médicis, musée CondéCatherine de Médicis, musée de Cahors 4

 

Catherine de Médicis, musée Condé

Catherine Aguttes 2007

 

Cat

Catherine de Médicis, Kunsthistorisches museum

Catherine, Kunsthistorisches museum

 

 

 

 

Catherine, musée de Pau

 Cath_angers

Source des images : Drouot ; Musée Midi-Pyrénées (musée de Cahors Henri-Martin) ; Rmn (Chantilly musée Condé) ; Bridegman art library (Château de Chaumont sur Loire) ; Agence photographique de la Rmn (Chantilly musée Condé)

Kunsthistorisches museum ; Kunsthistorisches museum ; Agence photographique de la Rmn (Chantilly musée Condé) ; Alaintruong.com (Aguttes 2007) ;  Agence photographique de la rmn (Chantilly musée Condé) ;  (Angers, musée des Beaux-arts) ; Agence photographique de la RMN (Pau, musée national du château) ;

 

Catherine, extrait d'un triptyqueCatherine de Médicis en prière devant son oratoire

Il s'agit d'une très jolie petite scène, réalisée en émail sur un triptyque en cuir qui contient d'autres plaques historiées en émail. 

Source : Rmn (Ecouen, musée de la Renaissance)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Famille des Valois vers 1564Portraits de Catherine de Médicis et de ses enfants vers 1564

Après un an de guerre civile (1562-1563), Catherine de Médicis entend rétablir la paix et l'autorité royale. En 1564, elle organise dans les jardins du château de Fontainebleau une magnifique fête au cours de laquelle ses enfants se mettent en scène dans un spectacle qui célèbre la victoire de la paix et de la prospérité. Couronnés par des feux d'artifice et encadrés par des figures de fantaisie, le petit roi, sa soeur et ses frères se présentent comme l'espoir d'un pays en quête de réconciliation.

Les grandioses fêtes de Fontainebleau marquent l'ouverture du grand tour de France que la famille royale entreprend pour ramener la paix dans les coins les plus reculés du pays. Catherine espère renforcer le lien qui unit le roi à ses sujets.

Ce tableau est comme une synthèse de la politique de la reine-mère : montrer aux français, les petits princes des fleurs de lys, garant de la paix du pays et de son bonheur.   

Source : L. Dimier, Histoire de la peinture de portrait en France au XVIe siècle, G. Van Oest, 1924

30 avril 2007

Fresque représentant le mariage d'Henri II et de

Le mariage de Catherine de Médicis peint par Vasari vers 1555Fresque représentant le mariage d'Henri II et de Catherine de Medicis

Il s'agit d'une oeuvre peinte par Vasari dans la seconde moitié des années 1550. Catherine de Medicis est représentée habillée avec un costume des années 1550 et non comme elle était habillée à l'époque-même de son mariage en 1533.

Source : Musei dei Ragazzi di Firenze (Florence, Palais Vecchio)

 

 

 

 

Catherine de Médicis peinte vers 1600-1610Portrait en pied de Catherine de Medicis peint vers 1600

Il s'agit peut-être d'un portrait fait d'après un original de François Clouet. Le costume correspond bien à la mode des années 1550 et le visage aux portraits de Clouet présentés dans l'article précédent. Qui est le commanditaire de ce portrait ? et quel est le modèle d'origine ?

Source : exposition Caterina e Maria de' Medici : Donne al potere (Florence, musée des Offices)

 

 

 

 

 

Catherine de Médicis (Offices)Portrait en pied de Catherine de Médicis exposé au Palais Pitti à Florence

Il s'agit d'un magnifique portrait de la reine, très imposant par sa taille et sa qualité. Toutefois, à cause du costume on peut émettre des doutes quant à une datation 1547-1559, dates de règne d'Henri II. Les larges revers de manche appartiennent bien à la mode de la cour d'Henri II (encore qu'ils disparaissent peu à peu à cette époque), mais la collerette godronnée  que la reine porte sur ses épaules, ne semble apparaître dans cette forme qu'à partir de la seconde moitié des années 1570. Serait-ce une retouche tardive ouCopie du château de Chaumont-sur-Loire la copie d'un portrait plus ancien réinterprété1 ?

Source : Rmn (Florence, palais Pitti)

A noter qu'il existe au château de Chaumont-sur-Loire, une copie du tableau du palais Pitti, ci-contre (XIXe siècle ?).

 

Henri II et Catherine de Médicis (Offices)Portrait de Catherine de Médicis en blonde et dans un costume d'époque Henri III

Si la reine s'habilla toujours de façon austère après la mort de son époux, certains portraits la représentent parfois dans un costume plus moderne. C'est le cas de cette miniature où la reine apparaît en blonde. 

Le visage de la reine correspond à celui de la jeune femme mariée visible sur la miniature du Victoria and Albert museum, mais le costume appartient à une autre époque. C'est celui que portent les dames de la cour d'Henri III dans le tournant des années 1570-80, soit un costume que Catherine n'a surement jamais porté.

L'anachronisme du costume, la profondeur du décolleté et la singularité de sa coloration témoignent d'une coquetterie qui paraît inhabituelle pour nous qui sommes habitués aux portraits sombres de la reine. Catherine de Médicis dans un costume des années 1570

Il faut également noter la présence sur le collier et le buste, du monogramme emblématique de Catherine ; le H et le C entrelacé, symbole de l'amour de la reine pour Henri.

H et C

Source : exposition Caterina e Maria de' Medici, donne al potere (Florence, palais Pitti)

Il existe un autre exemple de représentation de Catherine dans un costume qu'elle n'a jamais porté, c'est celui d'une sculpture inédite de la reine, réalisée par Germain Pilon.


 

Notes

1. Voir également A. Zvereva, « Tout beau, tout esclatant, tout brave, tout superbe » in La revue de l'art, Costume de cour au XVIe siècle, n°174, 2011, p.34

Article modifié en juillet 2012

30 avril 2007

La reine de France (1547)


Catherine de Médicis, dessin de seconde main (CNAM)Portrait de Catherine de Medicis, d'après un dessin de François Clouet

A la mort de François Ier en 1547, Catherine de Médicis devient reine de France. A cette occasion, François Clouet, portraitiste officiel du roi, a certainement réalisé son portrait, mais malheureusement ce portrait ne nous est parvenu que par des copies. 

On y voit Catherine porter ce que les Anglais appellent le French hood, une sorte de coiffe que les dames de la cour portaient dans la première moitié du XVIe siècle. Ses épaules sont recouvertes d'une gorgerette constellée de perles et de bijoux.blan

Catherine de Medicis, copie de la BnFCatherine de Médicis, the Asmolean museumLa royne mère, the Asmolean museumSource : (Paris, Conservatoire national des arts et métiers) ; ? (Paris, Bnf) ; (Oxford, The Asmolean museum) ; (Oxford, The Asmolean museum)

 

Catherine de MédicisLe dessin de Clouet a du faire l'objet de nombreux portraits peints, mais très peu d'entre eux nous sont parvenus (ci-contre à gauche)

Catherine de Médicis (Versailles)On le retrouve également en émail, tel ce petit portrait, mal reproduit ici, inséré dans un décor de style typiquement Renaissance.

Source des images : Agence photographique de la Rmn (versailles, musée du Chateau) ; Ivan Cloulas, Diane de Poitiers, 1997

 

 

 

 

 

 

 

Catherine_de_Medicis_Huys_Liefrinck_Britih-smuseumPortrait en pied de Catherine de Médicis gravé par Frans Huys et imprimé par l'éditeur anversois Hans Liefrinck

Source de l'image : (Londres, British museum) ou (Amsterdam, Rijkmuseum)

Catherine de Médicis a fait l'objet de plusieurs portraits gravés la représentant en tant que reine de France. Elle porte le costume de cour tel qu'il était à la mode en France dans les années 1550.

Portrait équestre de CatherineUne autre gravure, d'auteur inconnu, la représente à cheval, illustrant la réputation de la reine dans le domaine de de l'équitation (ci-contre).

 

 

 

 

 

 

Catherine de MedicisCatherineSource des images : (Paris, BnF) ; (Paris, BnF)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Portrait de Catherine de Médicis dessiné et peint par François Clouet, conservé au British museum pour le crayon et au Victora et Albert museum pour la miniature

Catherine de Médicis (Victoria and Albert museum)Catherine de Medicis, British museum

 

 

Catherine, musée CondéLe dessin de François Clouet (ci-dessus à droite) est à l'origine d'une très jolie miniature (ci-dessus à gauche) représentant la reine, le cou orné d'une petite fraise (ou ruché) et les épaules voilées par une guimpe cadrillée de perles. Elle tient dans ses mains un petit éventail. Le dessin a fait l'objet d'une copie assez pâle (ci-contre).

Source des images : (Londres, British museum) ; (Londres, Victoria and Albert museum) ; Agence photographique de la Rmn  (Chantilly, musée Condé)

 

 

Limosin_1553_Catherine de Médicis_KugelPortrait de Catherine de Médicis par Léonard Limosin vers 1553

Source des images : (Galerie Kugel)

 

30 avril 2007

La dauphine


Catherine de Médicis à 17 ans, par Corneille de LyonPortrait de Catherine de Médicis à l'âge de 17 ans environ, peint par Corneille de Lyon

Source de l'image : Bridgeman (Polesden Lacey, The national trust)

Catherine de Médicis est née à Florence d'un père italien et d'une mère française qu'elle n'a pas connu. Orpheline, elle grandit à Florence, puis à Rome sous l'autorité de son cousin le pape Clément VII.

En 1533, elle est mariée au deuxième fils du roi de France, Henri duc d'Orléans. Elle n'a alors que 14 ans. Son mariage qui a lieu à Marseille, fait l'objet de fêtes magnifiques. Personne ne se doute alors qu'elle sera un jour la matriarche de la maison des Valois.

Trois ans plus tard, à l'occasion d'un séjour de la cour à Lyon, le peintre hollandais Corneille de Lyon a réalisé l'un de ses premiers portraits (ci-contre).

Catherine de Médicis (Chantilly)Catherine de Médicis (Versailles)Le portrait de Corneille fait écho aux témoignages des contemporains sur l'absence de charme physique de la princesse florentine. Catherine était déjà marquée par une certaine corpulence.

Peu habituée aux manières de la cour et parlant difficilement français, elle  avait de la peine à capter l'attention de son mari le duc d'Orléans, plus préoccupé par les formes mûres de Diane de Poitiers, la cousine de Catherine.  

Le portrait  de Polesden Lacey a fait l'objet de deux répliques d'atelier, aujourd'hui conservées dans des collections françaises (ci-contre) :

Source des images : Agence photographique de la Rmn (Versailles, musée national) ; Agence photographique de la Rmn (Chantilly, musée Condé)

Catherine de Médicis par Santi di Tito vers 1585Catherine par VasariLe portrait peint par Corneille de Lyon a été repris et réinterprété par plusieurs artistes italiens de la seconde moitié du XVIe siècle ; tout d'abord par Vasari pour décorer le palais Vecchio à Florence (ci-contre à gauche) et plus tard dans les années 1580, par Santi di Tito (ci-contre à droite).

Tandis que Vasari a vieilli expressément le visage de la reine, Santi di Tito semble ne pas avoir compris la mode de l'époque et n'est pas parvenu à reconstituer le costume (cela se voit au niveau des manches  ; voir les portraits de la reine Eléonore, de Marguerite de Navarre ou de Marguerite de France qui présentent des costumes plus vraisemblables que celui imaginé par Santi di Tito).

Caterina_Cristofano_dellAltissimo_UffiziC'est également le portrait de Corneille  de Lyon que le peintre Cristofano dell'Altissimo choisit de copier pour la grande galerie de portraits commandée par Cosme Ier de Médicis (ci-contre).

Source des images : Polo museale fiorentino (Florence, palais Vecchio) ; Agence photographique de la Rmn (Florence, galerie des Offices) ; Italianways (Florence, galerie des Offices)

 

 

 

Dame inconnue vers 1540Portrait inédit de Catherine de Médicis réalisé aux alentours des années 1540

Ce portrait a été mis en ligne dans la base d'images de la RMN, sous le titre de dame inconnue. L'identification de ce portrait à la dauphine reste donc à confirmer. Personnellement, je trouve qu'il ne fait aucun doute qu'il s'agisse de Catherine de Médicis. La dame inconnue représentée sur ce dessin possède les même yeux, les mêmes sourcils, la même forme du visage, le même nez et la même bouche que les portraits directement antérieurs et postérieurs de la dauphine.

Ce portrait est très intéressant car il illustre mieux que les portraits précédents, le physique ingrat de Catherine.

Source : Rmn (Chantilly, musée Condé)

 

 

 

Portrait présumé de Catherine de Médicis, BnFCet autre dessin représenterait également Catherine de Médicis jeune fille mais le portrait est assez idéalisé et le costume a été retouché dans les années 1560. Un dessinateur lui a rajouté une encolure avec collerette et une coiffure moderne en raquette avec des boucles.

Ce portrait représente-il vraiment Catherine de Médicis ?

Source (Paris, Bnf)

 

 

 


Article modifié en août 2012, avril 2018

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30 avril 2007

Les portraits de Catherine de Médicis (1519-1589)

Les portraits de Catherine de Médicis (1519-1589)

Catherine_de_MedicisReine de France, régente du royaume, mère de trois rois de France, d'une reine d'Espagne et d'une reine de Navarre, Catherine de Médicis est l'une des figures les plus emblématiques du XVIe siècle.

Dotée d'une grande intelligence, d'un esprit supérieur et d'un inébranlable optimisme, Catherine a gouverné le royaume de France pendant plus d'une quinzaine d'année. Son plus grand souci fut le maintien de l'Etat contre les formes subversives de la guerre civile.   

Cette galerie iconographique permet d'illustrer les différentes étapes de sa vie, longue de 70 ans.

 Galerie de portraits de Catherine de Médicis

30 avril 2007

Historique des modifications

 


 

2022

  • Mise à jour des articles consacrés à Henri III

 

2021

 

  • Clouet_Francois_II_ArtCurialAjout d'un exceptionnel portrait du roi François II peint par François Clouet vers 1559. Le tableau a été mis aux enchères le 9 juin 2021 chez Artcurial (image ci-contre).
  • Ajout d'un portrait en émail de Catherine de Médicis par Léonard Limosin (Galerie Kugel).
  • Ajout d'un médaillon de Charles de Valois, sculpté par Guillaume Dupré et conservé à la Frick Collection.
  • Ajouts de plusieurs portraits de Charles IX.

 

 

2020

  • Diane, Krannert art museumAjout de plusieurs portraits de Diane De France, duchesse de Montmorency, fille légitimée d'Henri II, dont la peinture d'une tres belle facture récemment restaurée au Krannert Art Museum (État-Unis), image ci-contre
  • Ajout de plusieurs portraits de Charles IX.
  • Ajout d'un dessin de Charles de Valois d'après Dumonstier.

 

Actualités 2019

 

Henri II à Saint-GermainCette année, les Valois sont à l'honneur dans plusieurs expositions.

 

Charles IX , SuedeOctobre 2018

  • Ajout d'un très beau portrait équestre du roi Charles IX conservé au musée national de Suède. Il s'agit d'une miniature peinte d'après Decourt. L'image est inserée dans la partie Le roi adulte (1570-1574).

 

Septembre 2018

 

Charles IX, Christie'sCharles IX, musée des beaux-arts d'AgenAoût 2018

  • Refonte complète des articles consacrés à Charles IX. La récente vente aux enchères de plusieurs portraits inédits a été l'occasion d'entreprendre une importante mise à jour. Plusieurs portraits remarquables ont été ajoutés dont ceux du petit roi vendu par Christie's en 2016 (ci-contre à droite) et Artcurial en 2018. L'ensemble a été complété par l'ajout de quelques représentations gravées. A noter également, l'ajout du portrait du musée des beaux-arts d'Agen (ci-contre à gauche), qui n'est pas sans lien avec les gravures de Hans Liefrinck. Les articles ont été réorganisés selon les quatre grande périodes de la vie du roi et ont été republiés (à la date du 04 août 2018).

Avril 2018

 Février 2018

  • Institution du rosaireRemise à jour des articles consacrés à Claude et de ses illustrations (dont l'Institution du rosaire, conservé au musée Lorrain de Nancy).
  • Ajout d'une illustration en couleur du portrait de Claude de France, duchesse de Lorraine peint par Clouet et conservé à Munich (ci-contre image de droite).

JClaude_de_France_en_pied_louvreuillet 2017

  • Ajout de plusieurs portraits de la reine Claude de France, dont l'un la représente en pied dans une robe fleurdelysée et mise à jour de l'article (ci-contre image de gauche).
  • Ajout d'un portrait de Catherine de Médicis (musée du château de pau)

Septembre 2016

Marguerite de Valois - Dresde

Août 2015

  • Ajout d'un portrait de Marguerite de Valois conservé à la Gemäldegalerie Alte Meister à Dresde (ci-contre). Il s'agit de la copie d'une peinture dont le crayon est conservé à la BnF.

 

Juillet 2015

  • Henri III en prière au pied du Christ en croixAjout d'une image en couleur du tableau représentant Henri III en prière au pied du Christ en croix. L'oeuvre appartenait au musée du Louvre mais avait disparu depuis la Seconde guerre mondiale. Elle est réapparue en 2014 à l'occasion d'une vente chez Drouot. Lorsque j'ai présenté cette peinture en 2007, je n'avais pu poster qu'une reproduction en noir et blanc. La peinture avait été photographiée et inventoriée dans un vieux catalogue du musée datant des années 1920.

Mai 2015

  • Elisabeth de Valois, reine d'Espagne, suiveur de François ClouetAjout d'un très beau portrait peint de la princesse Elisabeth de France, reine d'Espagne, mis en vente chez Christie's en juin 2015. Il n'est pas sans rappeler le portrait de la princesse Marguerite de France duchesse de Berry, vendu en 2011, dans la même maison. Les deux portraits sont proches par la datation (fin du règne d'Henri II). Leur récente apparition sur le marché de l'art à quatre années d'intervalle montre qu'il existe encore des portraits inédits des derniers Valois et présage de bonnes nouvelles en perspective !

Mai 2014

  • François de Valois à la messe par Bol, Hans (1534-1593)Ajout d'une image en couleur d'une miniature représentant le prince François de Valois, duc d'Anjou assistant à la messe.

Mars et avril 2013

Catherine de Médicis, royal collectionElisabeth Cleveland art museum

          • Ajout d'un portrait en buste de Catherine de Médicis réalisé par Germain Pilon et appartenant à la collection royale de Grande-Bretagne.
          • Ajout d'un dessin de la reine Elisabeth d'Autriche.

 

Henri III PiasaHenri III LyonCatherine, ses deux fils rois et brusOctobre 2012

          • Ajout de plusieurs portraits représentant le roi Henri III dont l'un est un portrait en pied le représentant avec des membres de sa famille.

 

Septembre 2012

          • Effigie de Marguerite en 1615Ajout d'une gravure exceptionnelle représentant la veillée funéraire de la reine Marguerite de Valois en 1615. Elle rappelle le statut exceptionnel qu'occupait la reine à sa mort et sa renommée.

 

Août 2012

          • ACatherine (Florence)jCatherine (Florence)Catherine DrouotCatherine par Vasariout de plusieurs portraits de Catherine de Médicis et renouvellement des articles qui lui sont consacrés.

 Juillet 2012

          • Ajout de deux portraits inédits de la reine Elisabeth d'Autriche.
          • Elisabeth d'autricheElisabeth d'AutricheHenri d'anjouAjout d'un nouvel arbre généalogique : celui des Bourbons avec une présentation des membres protestants de la famille.
          • Ajout d'un portrait du duc d'Anjou (futur Henri III)

Octobre 2011

          • Marguerite de FranceAjout d'un très beau portrait - inédit - de Marguerite de France, duchesse de Berry, la chère amie de la reine Catherine. Le portrait, réalisé sous le règne de Henri II, son frère, est d'une qualité qui peut faire supposer qu'il s'agisse d'un travail de François Clouet lui-même. Son apparition sur le marché de l'art montre qu'on peut encore trouver de véritables chefs-d'oeuvre dans les collections privées.
30 avril 2007

Base de données


France

Bibliothèque nationale de France

Centre des monuments nationaux

Louvre

 Ministère de la Culture (France)

Réunion des musées nationaux (Rmn)

Versailles

 

Europe

British Museum (Londres)

Kunsthistorisches museum (Vienne)

Museo del Prado (Madrid)

Staatliche Museen zu Berlin

Autres

Collecta

Le livre d'heures de Catherine de Médicis sur Gallica (Bibliothèque nationale de France).

Le recueil d'Arras sur Wikipedia ; tiré de la Bibliothèque numérique de l'Institut de recherche et d'histoire des textes (IRHT).

Les enlulminures des Annales des capitouls de Toulouse sur Wikimédia ; tiré des Archives municipales de Toulouse.

 

30 avril 2007

Biographies et travaux d'histoire Henri II -

Biographies et travaux d'histoire

 

 

Henri II

- Didier LE FUR, Diane de Poitiers, Paris, Perrin, 2022, coll. « Tempus »

- Didier LE FUR, Henri II, Paris, Tallandier, 2009

- Ivan CLOULAS, Henri II, Paris, Fayard, 1985

Catherine de Médicis

- Denis CROUZET, Le haut cœur de Catherine de Médicis : une raison politique aux temps de la Saint-Barthélemy, Paris, Albin Michel, coll. « Bibliothèque Albin Michel. Histoire », 2005

- Janine GARRISSON, Catherine de Médicis : l'impossible harmonie, Paris, Payot, coll. « Portraits intimes », 2002

- Jean-Hippolyte MARIÉJOL, Catherine de Médicis (1519-1589), Paris, Tallandier, 1979

François II

- Lucien Romier, La Conjuration d'Amboise : l'aurore sanglante de la liberté de conscience, le règne et la mort de François II, Paris, Librairie académique Perrin et Cie, 1923

- Éric Durot, François de Lorraine, duc de Guise, entre Dieu et le roi, Paris, Classiques Garnier, 2012, coll. « Bibliothèque d'histoire de la Renaissance » n° 1

Charles IX

- M. SIMONIN, Charles IX, Paris, Fayard, 1995

Henri III

- Pierre de L'Estoile, Registre-journal du règne de Henri III, édition établie par Madeleine Lazard et Gilbert Schrenck, Genève, Droz, coll. « Textes littéraires français », 1992-2003, 6 volumes

- Jacqueline Boucher, Société et mentalités autour de Henri III, Paris, Honoré CHampion, coll. « Bibliothèque littéraire de la Renaissance », 2007, 2e éd.

- Nicolas Le Roux, La faveur du Roi : mignons et courtisans au temps des derniers Valois, Seyssel, Champ Vallon, coll. « Époques », 2001

- Henri III et son temps, actes du colloque international du Centre de la Renaissance de Tours en octobre 1989, Vrin, 1992

- Pierre CHEVALLIER, Henri III : roi shakespearien, Paris, Fayard, 1985

- P. CHAMPION, La jeunesse de Henri III (1551-1571), Paris, Grasset, 1942

- P .CHAMPION, La jeunesse de Henri III (1571-1574), Paris, Grasset, 1942

- P. CHAMPION, Henri III, roi de Pologne, Paris, Grasset, 1951

Princesses

- Eliane VIENNOT, Marguerite de Valois : histoire d'une femme, histoire d'un mythe, Payot, coll. « Grande Bibliothèque Payot », 1994.

- N. C.ROELKER, Jeanne d’Albret, reine de Navarre 1528-1575, Paris, Imprimerie Nationale, 1979.

30 avril 2007

Bibliographie


Catalogues d'exposition, catalogues raisonnés,
actes de colloques, articles
relatifs à l'iconographie des derniers Valois

(classement antéchronologique)

 

- Antoine Caron (1521-1599) : le théâtre de l'histoire, Catalogue d'exposition (Musée national de la Renaissance, château d'Ecouen, 5 avril-3 juillet 2023), Paris, Rmn-Grand Palais, 2023
- Mathieu Deldicque, Visages des guerres de religion, Dijon, Faton, 2023, coll. « Les Carnets de Chantilly »
- Les guerres de Religion 1559-1610 : la haine des clans, Catalogue d'exposition (Musée de l'Armée, Hôtel national des Invalides, 5 avril-30 juillet 2023), Paris, Musée de l'Armée, In Fine éditions d'art Paris, 2023
- Clouet : à la cour des petits Valois, Dijon, Faton, 2022, coll. « Les Carnets de Chantilly » n° 15

Antoine CaronVisages des guerres de religionClouet_A la cour des petits ValoisLes guerres de religion, 1559-1610

 

 

 

 

 

- Guillaume FONKENELL, Caroline ZUM KOLK (dir.), Catherine de Médicis (1519-1589) : politique et art dans la France de la Renaissance, Paris, Le Passage, 2022
- Oriane BEAUFILS (dir.), La Tenture des Valois. Tisser les fêtes de Catherine de Médicis, Paris, Editions Liénart, 2022
- Oriane BEAUFILS, Vincent DROGUET (dir.), L'art de la fête à la cour de Valois, Catalogue d'exposition (Château de Fontainebleau, 8 avril-4 juillet2022), Paris, In Fine éditions d’art, 2022
- De Chantilly à Azay-le-Rideau : le retour des portraits de la Renaissance, catalogue d'exposition, Éditions du Patrimoine, 2021
- Elizabeth GOLDRING, Nicholas Hilliard, Life of an Artist, Hardback, 2019

La-Tenture-des-Valois-Tisser-les-fetes-de-Catherine-de-MedicisLart de la fete a la cour des ValoisDe-Chantilly-a-Azay-le-Rideau-le-retour-des-portraits-de-la-RenaianceHilliard  Catherine-de-Medicis-Politique-et-art-dans-la-France-de-la-Renaissance

 

 

 

 

- E. CLELAND, M. WIESEMAN, Renaissance Splendor Catherine de’ Medici’s Valois Tapestries, Yale University Press, 2019
- W. ASLET, L. BURGIO, C. CACHAUD, A. DERBYSHIRE and E. RUTHEFORD, « An English artist at the Valois court : a portrait of Henri III by Nicholas Hilliard » in The Burlington Magazine, February 2019.
- Alexandra ZVEREVA, Rois, aristocrates et humanistes, Portraits de la Renaissance française, Kugel, 2019 (présentation en ligne).
- Étienne FAISANT (dir.), Henri II à Saint-Germain-en-Laye. Une cour royale à la Renaissance, Paris, RMN, 2019 (dossier de presse de l'exposition).
- Frédéric HUEBER, Antoine Caron, peintre de ville, peintre de cour (1521-1599), Presses universitaires François Rabelais, 2018

Antoine CaronHenri II à Saint-Germain-en-LayeRois, aristocrates et humanistesBurlington Renaissance Splendor

 

- Bruno PETEY-GIRARD et Magali VENE (dir.), François Ier : Pouvoir et image, BnF, 2015
- Thierry CREPIN-LEBLOND (et al.), Une reine sans couronne ? Louise de Savoie, mère de François 1er, Les éditions Rmn-Grand Palais, 2015
- Pascal BRIOIST (et al.), Louise de Savoie (1476-1531), Tours, Presses universitaires François-Rabelais, 2015
- Isabelle HAQUET, L’énigme Henri III, Presses universitaires de Paris Nanterre, 2012

-
Ordine NUCCIO, Trois couronnes pour un roi : la devise d'Henri III et ses mystères, Les Belles lettres, 2011

Trois couronnes pour un roiL'enigme Henri IIIFrancois Ier Pourvoir et imageUne reine sans couronneLouise-de-Savoie-1476-1531

 

 

 

 

 

- Alexandra ZVEREVA, Portraits dessinés de la cour des Valois. Les Clouet de Catherine de Médicis, Arthena, Paris, 2011.
- Alexandra ZVEREVA, Le cabinet des Clouet au château de Chantilly. Renaissance et portrait de cour en France, Nicolas Chaudun, collection « Éditions Nicola », 2011.
- Revue de l'art : Costume de cour au XVIe siècle, Paris, Ophrys, n°174/2011-4.
- Pierre-Gilles GIRAULT, Mathieu MERCIER (dir.), Fêtes & Crimes à la Renaissance. La cour d'Henri III, Paris, Somogy éditions d'art, 2010.
- Marianne GRIVEL, « "Au sieur Rabel, parangon de la pourtraicture". Nouvelles recherches sur les peintres-graveurs français de la fin du XVIe siècle : l’exemple de Jean Rabel », in H. ZERNER et M. BAYARD (dir.), Renaissance en France, renaissance française ?, Paris, 2009, p. 227-292.

Portraits dessinés de la cour des ValoisLe cabinet des ClouetRevue 2011 Costume de courFêtes et crimes à la RenaissanceRenaissance en France, Renaissance francaise ?

 

 

 

 

 

 - Philippe MARTIN (sous la dir.), La pompe funèbre de Charles III, 1608, Editions Serpenoise, Metz, 2008.
- Thierry Crépin-Leblond (dir.), Marie Stuart. Le destin français d'une reine d'Ecosse, Paris, RMN, 2008.
- Patronnes et mécènes en France et à la Renaissance (études réunies par Kathleen Wilson-Chevalier), publications de l'Université de Saint-Etienne, 2007
- Daniel LECOEUR, Daniel Dumonstier (1574-1646), Arthena, 2006.
- Isabelle de CONIHOUT (et al.), Henri III mécène des arts, des sciences et des lettres, Paris, PUPS, 2006.

La pompe funèbre de Charles IIIMarie Stuart, le destin françaisPatronnes et mecènesDaniel DumosntierHenri III mécène

 

 

 

 

 

Pierre-Gilles GIRAULT, François Ier, images d’un roi, de l’histoire à la légende, Paris : Somogy, 2006 (cat. expo)
- H. OURSEL et J. FRITSCH (dir.), Henri II et les arts : Actes du colloque international, École du Louvre et Musée national de la Renaissance-Écouen, 1997, La Documentation Française, 2003
- G.LAMBERT, Dessins de la Renaissance, collection de la Bibliothèque nationale de France, Département des Estampes et de la Photographie, BnF, 2003
- Alexandra ZVEREVA, Les Clouet de Catherine de Médicis : chefs-d’œuvre graphiques du musée Condé, Paris,  Somogy, 2002
- Etienne JOLLET, Jean et François Clouet, Paris, Lagune, 1997

François Ier, images d'un roiHenri II et les artsDessins de la renaissanceLes Clouet de CatherineJean et François Clouet

 

 

 

 

 

- Anne DUBOIS DE GROER, Corneille La Haye, dit Corneille de Lyon, Arthéna, 1997.
- Cécile SCAILLEREZ, François Ier par Clouet, Paris, RMN, 1996.
- Henri ZERNER, L'art de la Renaissance en France. L'invention du classicisme, Paris, Flammarion, 1996.
- André CHASTEL, L’art français. Temps modernes. 1430-1620, Paris, Flammarion, 1994 (réédition en 2000).
- G.BRESC-BAUTIER (dir.), Germain Pilon et les sculpteurs français de la Renaissance, Paris, La documentation française, 1993.

Corneille La Haye, dit Corneille de LyonFrançois Ier par ClouetL'art de la RenaissanceL’art français, temps modernesGermain Pilon

 

 

 

 

 

- S.BARATTE, Léonard Limosin au musée du Louvre, Paris, RMN, 1993.
- J.THUILLIER et C. PETRY (dir.), L’art en Lorraine au temps de Jacques Callot, Paris, Rmn, 1992 (catalogue d'exposition).
- L.CAMPBELL, Portraits de la Renaissance, Paris, Hazan, 1991.
Henri IV et la reconstruction du royaume, Paris, RMN, 1989 (catalogue d'exposition).
- Banco Cattolico del Veneto, Venezia e Parigi, Milano, Electa, 1989.
- J. EHRMANN, Antoine Caron, peintre des fêtes et des massacres, Paris, Flammarion, 1986.
- D.BENTLEY-CRANCH, « L'iconographie de Marguerite de France », in Culture et pouvoir au temps de l'humanisme et de la Renaissance. Actes du Congrès Marguerite de Savoie, Paris, Slatkine, 1978, p. 243-256.

- P.MELLEN, Jean Clouet, catalogue raisonné, dessins miniatures et peintures, Paris, Flammarion, 1971.
- J.ADHEMAR, Les Clouet et la cour des rois de France, de François Ier à Henri IV, Paris, Bnf, 1970.
- S.BEGUIN, Il Cinquecento Francesco, Milan, Fratelli Fabri Editori, 1976.
- F.YATES, The Valois tapestries, London, Warburg institute, 1959.
- J.ADHEMAR, Le dessin français au XVIe siècle, Lausanne, Mermod, 1954.
- H.MALO, Les Clouet de Chantilly, Paris, Laurens, 1932.
- L.DIMIER, Histoire de la peinture de portrait en France au XVI e siècle, 3 vol., Paris, 1924-1926.
- E.MOREAU-NELATON, Le portrait en France à la cour des Valois ; crayons français conservés dans la collection de M.G.Slting à Londres, Paris, 1909.
- E.MOREAU-NELATON, Le portrait à la cour des Valois ; crayons français du XVIe siècle conservés au Musée Condé à Chantilly,  Paris, Librairie centrale des Beaux-Arts, 1908.

 

Articles en ligne


- Céline Cachaud et Anne-Valérie Dulac, « Redécouvrir la miniature : après Hilliard », Études Épistémè [En ligne], 36 | 2019, mis en ligne le 27 février 2020, consulté le 04 janvier 2021. URL : http://journals.openedition.org/episteme/5462

 

 Catalogues de musées

 

- F. GETREAU, Musée Jacquemart-André, peintures et dessins de l'école française, Paris, Institut de France, Michel de Maule, 2011.
- Fondation Bemberg, Peintures anciennes : de Cranach à Tiepolo, Paris, Somogy, 2000.
- J-M.BRUSON, Peintures du musée Carnavalet : catalogue sommaire, Paris, Paris musées, 1999.
- M-H.TESNIERE, Trésors de la Bibliothèque nationale de France, Volume I, Mémoires et merveilles VIIIe-XVIIIe siècle, Paris, BnF, 1996.
- C.CONSTANS, Musée national du château de Versailles, 3 vol, Paris, RMN, 1986.
- Muséee Pouchkine, Le dessin français des XVIe-XVIIIe siècles : la collection du mus&e des beaux-arts Pouchkine à Mouscou, Moscou, Izobrazitzlnoïe iskousstivo, 1977.
- P.ROSENBERG, Pittura francese nelle collezioni pubbliche fiorentine, Firenze, Centro Di, 1977.
- A.CHATELET, F-G.PARISET, R.de BROGLIE, Chantilly, musée Condé ; Peintures de l’école française, XVe- XVIIe siècles, Paris, RMN, 1970.
- C.STERLING, Peintures : école française XIVe, XVe et XVIe siècles, Paris, Musées Nationaux, 1965.
- J.GUIFFREY, La peinture au musée du Louvre : Ecole française, Paris, Illustration, 1923.

 

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